Patchwork’s Final Quarter 2013

Partie A

Je rentre de Guinée, où la psychose collective du moment est sécuritaire ; Et ce n’est pas subjectif car, en effet, outre les coupeurs de routes  (partout, y compris sur la nationale N°1 reliant Conakry à Bamako), qui dissuadent les voyageurs les plus ‘’téméraires’’, à s’aventurer de nuit sur les Cent quarante kilomètres de piste défoncée entre Mamou et Dabola, des attaques sanglantes, par bandes armées, sont également signalées dans plusieurs localités du pays...

Mais cela n’a rien à voir avec les élucubrations mytho maniaques de ceux qui protestent à longueur de temps sur les médias, contre le Professeur abondamment accusé de viols sélectifs et de génocides ‘’imaginaires’’  dans un pays où plusieurs centaines de diplomates de tous les pays ne s’aperçoivent de rien, et où des centaines de milliers d’étrangers, garderaient un silence complice sur de telles atrocités !?

Paix à l’âme de mon p’tit frère Gussein, que je voyais peu, mais que j’appréciais beaucoup, et dont le père m’avait consacré (il y’a quelques années), toute une journée, pour faciliter mes courses administratives à travers Conakry.

Condoléances émues aux familles.

Pour revenir aux braquages quotidiens très sanglants, les populations doivent surveiller (également) de près (de très près), nos formations politiques, pour connaitre leurs sources de financements car, en d’autres temps, et sous d’autres latitudes (y compris en France des années 60-70), on avait  déjà vu des  politiciens ‘’commanditer’’ des braquages de banques (et bien d’autres choses), en utilisant des petits malfrats, ou même des gangs encore plus dangereux !

Partie B

Dans ma petite revue de presse, je relève que :

« L’opposition républicaine (informée de la transmission au Conseil National de Transition (CNT) par le Gouvernement du projet de loi de finances 2014 pour son adoption), exige instamment du Gouvernement qu’il retire ce projet de Loi de finances. Elle (l’opposition) invite également nos braves conseillers du CNT, à se déclarer incompétents pour statuer sur une matière aussi importante que le budget de l’Etat...

En acceptant d’adopter ce budget et en procédant à une interprétation abusive de l’article 157 de la Constitution disposant que le CNT reste en place jusqu’à l’installation de la nouvelle assemblée, les membres de cette institution prendraient une lourde responsabilité devant le Peuple de Guinée et se rendraient coupables d’une imposture grave en se substituant aux députés légalement et légitimement reconnus ».

De Qui se moque-t-on ?

Les législatives sont terminées : des opposants guinéens continuent de grogner et pestent de plus bel (comme ils en ont pris l’habitude), menaçant de porter dans la nouvelle assemblée,la fronde têtue contre le Peuple et son Président dont ils n’ont jamais accepté la victoire de Novembre 2010... , en témoignent ces jihadistes  qui continuent d’exiger sur tous les médias, sa démission, avec menaces claires d’élimination physique, s’il tardait à quitter le palais de Sékoutouréya.

Ces nouveaux parlementaires d’opposition, souhaitent  donc pendre la crémaillère, en bloquant d’entrée, la loi de finance 2014 !

Cela confirme bien que leur objectif ne changera Jamais : il leur faut à tout prix continuer à paralyser et à asphyxier le gouvernement et les institutions dans tout le pays, pour empêcher tout CHANGEMENT !

Rappelons qu’ils avaient naguère, systématiquement comploté contre Sékou Touré, et saboté tout ce qu’il  entreprenait pour développer la Guinée ; Après sa mort en 1984, ils se sont acharnés à brader, ou à détruire  l’ensemble de ses réalisations entre 58 et 84, dans le seul but de le discréditer aux yeux des jeunes, pour le faire condamner par l’Histoire ... !  Maintenant, depuis quelques années, ils déroulent leur scénario, pour empêcher le Professeur de réussir le moindre changement dans le pays. Cependant, ils peinent à comprendre que les populations sont excédées ; qu’elles n’en peuvent plus et le guinéen le plus naïf a  compris que ces mêmes opposants, traînent les pieds parce que leurs existences sont garanties à l’étranger, et en Guinée durant plusieurs vies humaines ; Ils possèdent TOUT :

- véhicules 4X4 rutilants ;

- demeures luxueuses (à l’abri des puanteurs et des immondices), alimentées par de puissants groupes électrogènes avec des dotations en carburant ;

- et surtout, comptes bancaires, et biens immobiliers,  ‘’planqués’’ à l’étranger, dans plusieurs pays : fruits ‘’honteux’’ des pillages de nos richesses, et des détournements des budgets nationaux... ;

- Ils se soignent avec leurs familles en Occident où ils profitent également des meilleurs systèmes éducatifs, abandonnant nos populations laborieuses à la misère locale, morale et matérielle.

Les guinéens ont cependant compris, que Ce sont les mêmes (par partisans téléguidés), qui s’offusquent violemment à chaque évocation de Sékou Touré, et du premier régime au cours duquel les arts, la culture, la diplomatie etc., s’étaient très bien portés.

Partie C

Il y a quelques jours (par exemple), un simple hommage à Mandela (dans lequel l’auteur avait adressé un clin d’œil historique à Sékou Touré), avait déclenché la colère et les foudres habituels de ceux qui tiennent à faire oublier que :

- de Mandela (détenteur d’un passeport guinéen au moment de son arrestation), à Myriam Makéba, en passant par le père de MBeki qui venait s’entrainer au camp militaire de Kindia (avec leurs militants contre l’Apartheid), le rôle historique de la Guinée de Sékou Touré, mérite bien  d’être évoqué dans un hommagepublié par le Club AST-France.

Nos activistes,  infatigables falsificateurs du passé, s’étaient encore manifestés par de honteuses  réactions épidermiques haineuses et outrageantes contre le Père de l’indépendance guinéenne... ! ET CELA POSE désormais le grave problème de la cohabitation entre guinéens de bords politiques différents, d’autant plus que sans le moindre complexe, l’immense majorité des guinéens est fière de ce passé historique du temps du premier régime et le béotien de bonne foi, peut relayer Wikipédia (encyclopédie libre sur le Net) où nous apprenons que :

« L’histoire est à la fois l’étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, leur ensemble. L'histoire est un récit, elle est la construction d'une image du passé par des hommes (les historiens) qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus.

Ce récit historique n'est pas construit par intuition intellectuelle, mais à partir de sources. L'histoire s'attache avec ces sources à reconstruire plusieurs pans du passé. Au cours des siècles, les historiens ont fortement fait évoluer leurs champs d'intervention et ont aussi réévalué leurs sources, ainsi que la manière de les traiter.

L'histoire, qui n'est pas seulement une réflexion sur le passé, se construit aussi selon une méthode. Celle-ci a évolué au cours du temps, évolution qu'on appelle l'historiographie.

La méthode historique s'appuie sur un ensemble de sciences auxiliaires qui aident l'historien à construire son récit. Par delà les époques et les méthodes, et quel que soit le but sous-jacent du travail de l'historien, l'histoire est toujours une construction humaine, inscrite dans l'époque où elle est écrite.

Elle joue un rôle social et elle est convoquée pour soutenir, accompagner ou juger les actions des Hommes ».

Partie D

Les réactions récurrentes, violentes et très négatives, chaque fois qu’on évoque AST, méritent une petite mise au point :

a) La bonne humeur, ça se travaille et cette  radicalité agressive de la poignée d’activistes cyniques et cruels, qui en veulent à Sékou Touré pour l’éternité, n’arrangera jamais rien ni personne et de plus, la preuve est déjà faite en Guinée depuis quelques années, que « LA CONSCIENCE d’UN PEUPLE PEUT S’ENDORMIR MAIS ELLE NE MEURT JAMAIS » ;

b) Dieu,  notre Seigneur (j’ai une foi sacrée infinie), a bel et bien créé et fait exister Sékou Touré sur la ‘’Planète Terre’’,  par conséquent, quelques marginaux irréductiblement acharnés, ne réussiront jamais à l’effacer, avec ses partisans des quatre régions, de l’Histoire de l’Humanité, et encore moins dissoudre l’ethnie malinké, constamment diabolisée par des rêveurs pervers, qui avaient planifié un génocide dans les années 90 (C’est incontestable puisqu’il fut publiquement proclamé à l’époque, sur les médias,  qu’en cas de nécessité, les exterminateurs iraient chercher de la semence, en République voisine du Mali) ;

c) Il va donc falloir s’accommoder MAINTENANT car, le facteur des brassages ethniques (massifs et  irréversibles), s’ajoute à l’accroissement des niveaux de conscience populaire, pour proscrire  définitivement des  pogroms et des génocides  (fortement probables avant le second tour des présidentielles de Novembre 2010) ;

Ceux qui sabotent pour empêcher (depuis plus de cinquante ans), le développement général de la Guinée, et qui refusent  systématiquement la confrontation des Thèses des uns et des autres, les uns avec les autres, pour faire apparaitre le mensonge et l’écarter, se heurteront de plus en plus à des réactions massives et outrées, de nos populations naguère ‘’groggy’’ (sonnées qu’elles étaient jusqu’à une époque récente), par d’inlassables campagnes de calomnies et de nuisances médiatiques, déversées par un terrorisme intellectuel  haineux, dans sa quête anachronique de  la terre promise.

Cette opposition (négative et dangereuse pour la Nation), est nettement en passe de perdre tout crédit (j’avais suivi le phénomène Mandian vers la fin), au lieu de l’adhésion massive escomptée par les falsifications et les réécritures des faits réels et des évènements déroulés dans notre passé.

Conclusion

Manipuler autrui par le langage, sans égard ni pour sa liberté ni pour la vérité, a longtemps été possible en Guinée ; Par conséquent, le langage n’étant pas toujours le strict reflet du ‘’VRAI’’, le débat démocratique reste le seul moyen de lutter contre la mythomanie, les mensonges, et tous les autres risques de confusionnisme car, l’ensemble des guinéens (et pas seulement les pdgistes), villipendés, bannis et ostracisés par nos activistes, adversaires éternels de Sékou Touré, l’ensemble des guinéens donc, subit depuis bien trop  longtemps la dictature intolérable de la pensée unique et d’une certaine démocratie à géométrie variable.

Ceux et celles  qui tentent de confisquer l’Histoire de la Guinée (depuis au moins 1958), ne se rendent même pas compte de leur propre intolérance : Ils sont les vrais dictateurs, fermés (à dessein) à tout point de vue différent de ce qu’ils voudraient inscrire dans l’Histoire  de notre pays.

Paris, le 22 Décembre 2013.

essikleduc@yahoo.fr

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NB : j’étais en panne de titre et  je ne sais même pas si celui que j’ai proposé est vraiment de l’anglais ; les puristes m’en excuseront.

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