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Aly Bocar Cissé, ou la littérature de combat !

Par Kaïmba Kondé à KAMSAR (République de Guinée)

I - Rappel des faits d’histoire :

On sait que seule la Guinée (Conakry), c’est-à-dire celle d’Ahmed Sékou TOURE et de ses compagnons de lutte, seule cette Guinée-là a eu le courage politique d’opter le 28 Septembre 1958 pour l’accession de ce pays à l’indépendance et à la souveraineté nationale.

On se rappelle que c’est cette option guinéenne qui a ouvert la brèche fatale devant briser l’édifice colonial en Afrique en général et la domination française en particulier sur le continent nôtre.

Inutile de le dire, c’est la raison pour laquelle cette Guinée (Conakry) fut pendant 26 ans (1958-1984) en proie à une guerre non déclarée de la part de l’ancienne puissance coloniale française et de ses alliés africains, européens et américains.

Il s’est aussi trouvé des citoyens et des citoyennes de Guinée (toutes origines ethniques confondues) pour jouer le jeu de ces forces revanchardes et rétrogrades françaises et autres, en participant activement à la préparation comme à l’exécution de ces nombreuses entreprises de déstabilisation initiées à Paris.

Ainsi, il n’y a pas eu de faux complots dénoncés à Conakry à l’époque. Tous, ils étaient vrais et, tous, ils ont échoué de façon lamentable grâce à la vigilance et à la résistance victorieuse de notre peuple mobilisé et encadré au sein du Parti Démocratique de Guinée (PDG-RDA).

Des témoignages crédibles, écrits ou audiovisuels, existent encore pour attester que ces entreprises ou ces complots n’étaient point des inventions de la part des autorités légitimes guinéennes de l’époque, ceci, contrairement aux allégations de certains milieux d’opposition d’hier et d’aujourd’hui.

Cependant, après le changement de régime consécutif au fameux coup d’état du 3 avril 1984, on a cru nier les faits ainsi établis. Des associations fantoches, comme par exemple celle se disant des <> se constituèrent, avec des appuis de tous ordres des autorités militaires du C.M.R.N. comme de l’Ambassade de France à Conakry, dont les finances et les médias furent mis à contribution.

On ne reculait devant rien pour mentir, calomnier et trainer dans la boue la gestion du pays pendant la Première République (1958-1984). On enlevait ou refusait tout mérite à cette gestion pourtant globalement positive du pays pendant ladite période car l’objectif officiel était désormais de salir plus particulièrement la mémoire d’Ahmed Sékou TOURE, Père de l’Indépendance Nationale, pionnier de la liberté africaine et chef de la Révolution Guinéenne. (Paix et salut à son âme).

II- La Riposte :

Combat d’arrière-garde d’éléments en perte de vitesse, car nul ne peut prétendre masquer le soleil, pour l’empêcher de briller de tout son éclat, les tristes gesticulations d’une certaine opposition apatride, ne pouvaient et ne sauraient toutefois rester sans enregistrer une riposte appropriée, de la part de concitoyens  qui ont toujours appartenu à l’autre camp, celui des forces de progrès.

Il faut dire ici, que les écrits, c’est-à-dire la littérature de combat de notre frère et compagnon de lutte, notre camarade Aly Bocar Cissé, se situent dans ce cadre. C’est le lieu de rendre un hommage solennel à cet intellectuel honnête et lucide, à ce grand patriote, enfin à cet Africain militant courageux qui ne craint pas de défendre les causes justes dans le monde en général, et en Afrique en particulier.

Aly Bocar Cissé ! Voilà un homme qui a le courage de ses opinions. Avec lui, on sait toujours sur quel pied danser, la confusion ne passe pas. La vérité historique, les faits tels qu’ils se sont passés, voilà ce que le camarade Aly Bocar Cissé s’est donné pour mission de restaurer.

Nul doute que, ce faisant, la cause qu’il défend finit toujours par triompher et que l’homme et sa littérature de combat seront cités à l’ordre du mérite dans le grand registre de l’histoire africaine et guinéenne.

La postérité lui en sera reconnaissante à travers les forces montantes de ce pays, la République de Guinée et de l’Afrique.

Merci de l’attention.

Kamsar, le 9 décembre 2013


Kaïmba KONDÉ

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