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Pöttal-Fii-Bhantal Guinée... : N’est-ce pas mieux comme titre en plein 21ème siècle ?
A moins d’avoir des motifs secrets, compris pour le moment des seuls donzo (donso dont on parlera dans la partie B)
Par O. Cissé de Bma
Citations : « Les conneries, c’est comme les impôts : on finit toujours par les payer «.» Le vrai con est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui. »
Fin de citations.
Partie A
Comme les trouvères médiévaux (qui ignoraient peut-être les monoïdes, et sûrement l’informatique), j’ai trouvé bien commode de concaténer ci-dessus, la phrase du réalisateur Michel Audiard (1920-1985) à celle de l’humoriste Pierre Dac (1893-1975), et rappelons à l’occasion, que nos populations devront mieux s’approprier la culture hexagonale, pour la raison minimale que la langue française est (très officiellement à ma connaissance), la seule langue de travail en République de Guinée dont par ailleurs la laïcité (pourtant solennellement proclamée en 1958), a été remisée depuis belle lurette dans des placards, le mot laïc n’évoquant plus rien chez personne (y compris les plus anciens) ... ; mais ceci est un autre débat, urgent à engager pour le ‘’devenir’’ de notre Nation car, nos jeunesses actuelles, me semblent un peu trop fanatisées à mon goût, dans un voisinage sous régional où d’une part, le Nord Mali reste désespérément occupé, et d’autre part le Boko haram est constamment agité par les rédacteurs de Pöttal, comme un chiffon rouge sous le nez de toute la communauté internationale !!
Encore heureux que le citoyen guinéen lambda, ait compris depuis 2010, que même le mur de Planck n’arrêtera jamais nos activistes, dans leurs acharnements (sélectifs) à tout ‘’contester’’ : Ils remontent en effet maintenant jusqu’aux périodes moyenâgeuses, pour disqualifier les gestions et le pouvoir de nos anciens monarques et souverains des royaumes et empires de notre passé et à force de remonter le TEMPS, je ne serai pas surpris qu’un jour prochain, ils ne tombent sur les secrets du big-bang et de la Création, avant de se noyer dans le ‘’fameux’’ fond diffus cosmologique...
Il est définitivement établi qu’Ils sont experts en diabolisations de ‘’TOUT et son contraire’’ car, par exemple, ils ont réussi à faire avaler aux plus crédules, qu’il y’ avait eu cinquante mille morts entre 1958 et 1984 ... au camp Boiro ! J’ai encore entendu hier 19 juillet, ces élucubrations dans une radio de la place.
Or, depuis le temps colonial jusqu’à nos jours, la population du territoire est connue dans le détail : Conakry comptait justement 50 mille âmes en 1958 ; 710 000 en 1984, et plus de 2 millions en 2014 après les affluences massives dues aux exodes et aux réfugiés des guerres (du Biafra jusqu’à celles encore plus proches dans l’espace et dans le temps) !
En 1984, les populations respectives de Kankan (deuxième ville), N’Zérékoré et Kindia, étaient respectivement de 55 mille, 30 mille et 30 MILLE.
Si il y’avait eu cinquante mille morts dans toute la Guinée en vingt six ans (1958-1984), alors c’est qu’il y’avait eu chaque jour un minimum de six personnes exécutées...
Mais le grotesque ne s’arrête pas là !
Signalons que pour garder autant de personnes dans des prisons, celles de l’ensemble du pays n’auraient pas suffi, même avec cent personnes par cellules car, il aurait fallu au moins cinq cents cellules... ; et cinq mille cellules si on ne ‘’parquait’’ que dix personnes par cellule.
Si chaque cellule mesurait dix mètres carrés (environ 3 mètres de coté, alors tout le camp devrait mesurer (au moins) deux kilomètres sur trois ; c'est-à-dire six kilomètres carrés, d’après mes calculs de CM2 qu’on ne sait même pas faire chez AMNESTY (les spéculateurs de terres à Conakry, vous diront que 6 kilomètres carrés font six cents hectares = 600 ha).
Ajoutez ça aux autres bêtises, pour comprendre leurs affabulations et autres méthodes de fabrique des dictateurs, et maintenant pêle-mêle, après Sékou Touré, c’est aux tours d’Alpha Condé (qualifié de nouveau dictateur, organisant des viols et des assassinats ethniquement ciblés avec les donzos), des ressortissants de Siguiri et de tout le reste de la haute Guinée (qu’on voudrait bien vider de ses populations d’origine, comme il avait été tenté durant près de dix ans à partir de 1984), bref, les véritables pestiférés en Guinée sont les malinkés qui ne se plaignent jamais ; ils passent pour des empêcheurs de tourner en rond.
ON NE M’A TOUJOURS PAS DIT POURQUOI l’ensemble des dirigeants de la planète (cent soixante neuf délégations du plus haut niveau), avaient débarqué à Conakry en 1984, aux obsèques grandioses du Père de notre Indépendance, pour honorer sa mémoire.
Par un prosélytisme permanent, un petit comité constamment renouvellé, est planqué derrière une honorable ethnie (parfaitement innocente autant que celles des autres régions), et poursuit inexorablement l’entreprise de diabolisation historique. Ses rédacteurs (faisant feu de tout bois), viennent d’écrire une énième lettre à OBAMA, pour le dissuader de recevoir prochainement Alpha Condé à la Maison Blanche.
Ces diabolisateurs s’attaquent maintenant aux diplomates accrédités à Conakry, accusés de complicités (au moins passives), puisqu’ils ne voient nulle part de génocide ni de viols ethniques sur toute l’étendue du territoire où résident également par milliers des étrangers, aux nombres desquels de très nombreux ressortissants de la sous région Ouest Africaine.
Je suis personnellement tellement diabolisé par les mensonges (alors que ma famille est peule à plus de 80%), que certains amis de naguère, très peu courageux, me fuient maintenant comme la peste, sachant bien pourtant que je ne dénonce qu’un système mafieux transversal, où j’ai parfois égratigné Kassory et Mamadou Sylla, sans être qualifié d’anti soussou. D’ailleurs notre Professeur est lui-même un soussou... Ce qui prouve que je soutiens indifféremment tout guinéen, pour peu qu’il soit patriote, propre et intègre, comme nos ‘’DONSO’’, ces chevaliers qui veillent sur nos terres, soignent les populations, assistent la veuve et l’orphelin, au point que les français eux-mêmes leur ont toujours témoigné respect et considération depuis l’époque coloniale. Certains colons ont même ‘’rejoint’’ des confréries de chasseurs ... qu’on retrouve partout, dans toute l’Afrique noire (et ailleurs), à l’image de leurs homologues Chevaliers qui ont peuplé l’Histoire sur tous les continents de la Planète.
Partie B
(c’est du copié collé dont j’ai extirpé quelques lignes tendancieuses sur un rapport d’AMNESTY)
Les confréries africaines de chasseurs sont des sociétés, plus ou moins secrètes, réunissant des chasseurs émérites.
Ces sociétés internationales, répandues dans toute l'Afrique subsaharienne, n'ont aucun critère ethnique ou social d'affiliation, mais un code moral très strict.
La plupart des chefs d'État de l'Afrique médiévale (et encore, dans une certaine mesure de l'Afrique actuelle, comme l'a mis en lumière Ahmadou Kourouma dans son roman En attendant le vote des bêtes sauvages) sont issus de leurs rangs.
L'origine des confréries de chasseurs en Afrique noire remonterait à la vallée du Nil. Durant l'Égypte antique, les castes socio-professionnelles étaient nombreuses, mais en particulier on pouvait distinguer trois grandes classes : les nobles, les artisans, les serviles.
Les sociétés ouest-africaines ont hérité de ce schéma social, tout comme du matriarcat, du totémisme, entre autres, et également des confréries ésotériques de chasseurs, religieuses, danseurs, tout étant fondé sur la profession.
La tradition orale mandingue fait remonter l'existence de ses confréries à deux frères mythiques : Kontron et Sanin. Le fondateur de l'Empire du Mali, Soundiata Keïta, était, avant de devenir Mansa, membre d'une confrérie de chasseurs dont il fut nommé maître, d'où son surnom Simbo. Son corps militaire était surtout composé de chasseurs.
Chez les Mandingues, en particulier Bambaras et Malinkés, ainsi que chez les groupes apparentés Bobos ou Bwas, Sénoufos, et chez les Bantous d'Afrique centrale, ces confréries de chasseurs étaient très vivaces.
Souvent recrutés parmi les nobles, les dignitaires, surtout les classes guerrières, les membres de ces confréries jouaient un rôle très important dans la société. Cependant ils n'avaient que très peu d'influence en ce qui concernait les décisions politiques, qui étaient l'affaire des dirigeants, de la royauté.
L'initiation était la première étape pour intégrer une confrérie de chasseurs. De jeunes adolescents étaient souvent envoyés pour intégrer une telle confrérie, car elles étaient également considérées comme une école de vie. Leur structure, contrairement à d'autres, ne dépend pas de successions héréditaires.
L'apprentissage de la faune et de la flore, en particulier des plantes médicinales, de la cosmogonie, de la hiérarchie de la confrérie, de l'art lié au monde des chasseurs, des interdits qui les frappent, tout cela représentait une partie de la vie dans ces confréries purement ésotériques.
Les confréries de chasseurs, très solidaires entre elles, sont très liées aux forgerons, souvent castés dans les sociétés africaines.
Ces confréries existent encore aujourd'hui, comme en témoigne le livre de l'ethnologue malien Youssouf Tata Cissé, La confrérie des chasseurs Malinké et Bambara : mythes, rites et récits initiatiques.
Nombreux sont ceux qui veulent préserver cette culture de confrérie. On peut souvent assister, dans des pays comme le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso, à des scènes folkloriques de danses, chants, des parades, des réunions, où sont évoquées, racontées, les histoires liées à cette confrérie, aussi de nombreuses scènes de sacrifices.
En vertu de leur code d'honneur, elles n'ont jamais failli à intervenir dans les cas de crise grave d'oppression, jusqu'à nos jours.
Les chasseurs sont également utilisés parfois comme supplétifs aux forces de police. Par exemple en Côte d'Ivoire – où on les appelle Dozos –, ils auraient été utilisés pour convoyer des cars de transport face à la recrudescence des « coupeurs de route ». Des observations semblables ont été faites au Cameroun où le retour en force des chasseurs traditionnels a profité du vide laissé par l'État dans le nord du pays.
À la suite de ces actions de maintien de l'ordre, leur popularité s'est d'ailleurs singulièrement accrue ces dernières années, et nombreux sont les Africains qui vont recueillir leurs enseignements très simples, mais aussi très profonds, fondés sur une transmission continue de la morale du chasseur, la défense de la veuve et de l'orphelin, ce à quoi s'engagent tous les enfants de « Sanene ani Kontron », les chasseurs d'Afrique.
Partie C
Conclusion :
Nos activistes (fieffés comploteurs devant l’Eternel), sont seuls au Monde, à redouter des donso, au point de pousser des cris d’orfraie devant les ignorants, en tentant de les cantonner à la seule ville de Siguiri (dont ils s’acharnent au passage à diaboliser les ressortissants célèbres), parce que des donso seraient un obstacle gênant, au point de contrarier des projets moyenâgeux de conquête anachronique ...
Wassalam.
Dimanche 20 Juillet 2014
00 224 657 48 15 69 / 00 336 26 12 78 91
Cissé Oumar de Bma
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