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LES TROIS PREMIERS MOIS D'URGENCES POLITIQUES POUR LE FUTUR PRESIDENT GUINEEN DEMOCRATIQUEMENT ELU.

ksidikiba.jpg Vous serez bientôt élu Président de la République de guinée dans un contexte politique exceptionnel.

Nous le savons tous, constitutionnellement rien ne s'est opposé à ce que tout le monde se porte candidat au mandat électif (présidentiel) démocratiquement ouvert (avec le passé sale et l'esprit certes revanchard de certains candidats).

Ce qui en soi est d'essence démocratique absolue (car, sauf à quelques exceptions près, tous le monde a pu se présenter et concourir librement) – c'est louable – d'apparence juste, mais là où se pose réellement des problèmes ce n'est pas tant le principe de participation et / ou d'accès à ce mandat électif, mais l'usage qu'on en fera.

Que veulent et attendent donc les guinéens de celui à qui ils délégueront le pouvoir de présider aux destinées de leur nation et de gérer en leurs noms, l’immenses richesses énergétiques, minières, humaines, et culturelles dont regorge leur pays.

- Bâtir une nation forte, grande, et meilleure dans l’esprit où chacun se sentira valeureux. Avec la mise en place d’une politique culturelle d’ampleur tout azimut pour l’acquisition par la nation de l’expansion éducationnelle et de valeur (comme, de par le passé).

- Une politique de sécurisation d’ampleur globale par la mise en place d’une double politique sécuritaire avant-garde et humaine. Ayant pour conséquence (respect et dignité) entre les nationaux et étrangés entre les ethnies et les confessions idéologiques et spirituelles.

- Une sécurité et paix sociale nationale et inter - régionale (intégrité des personnes et des biens). La valorisation et le rayonnement politique, économique, sociale et culturel de la nation.

- Créer un esprit d’entreprenariat, de solidarité et de coopération, d’aide et entre-aide entre les différentes couches composantes de la société guinéenne.

- Enfin pour assurer la survie ou la pérennité de cette nouvelle nation guinéenne, évitons toute explosion sociale, et destruction des rapports humains entre guinéens, une vengeance quelconque d’une ethnie, ou une fraction sociale contre une autre.

Ce sont là Mr le Président quelques valeurs transverses aux temps et à la démocratie.


Sidiki KEITA-Paris

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