L’Alliance des casseurs et des mauvais perdants

Ce marathon électoral historique a démontré à l’opinion nationale et internationale la capacité de nuisance que peut avoir certains partis politiques guinéens et leurs leaders haineux. Ces partis qui ne reculent devant rien pour arriver à leur fin ; qui n’ont d’égard que pour leurs ambitions égoïstes et démesurées. Ils sont pires que des pompiers pyromanes, car loin d’éteindre les feux qu’ils allument, ils l’attisent en soufflant sur la braise. On se souvient encore de Sidya Touré et de ses manigances au premier tour des élections en vue de faire sombrer le pays dans le chaos.

Depuis la proclamation des résultats, le régime militaire fait face à l’alliance des apprentis sorciers de la scène politique nationale ; l’alliance des profiteurs, des menteurs et des arrogants. Que n’ont ils fait pour essayer de mettre ce pays à genou ou sous tutelle internationale. Ils n’ont que la victimisation comme seule stratégies politique, sauf que quand il y a des vraies victimes, morts ou blessés à cause de leurs bêtises, ce sont encore eux qui empochent le magot à leur place. Plus de 4 milliards de francs guinéens encaissés pendants que les militants endeuillés pleuraient leurs morts. Ils se font financer par la sueur de leurs inconditionnels militants, et vivent du prix du sang des casseurs manipulés ; mais de cela, ils n’en diront pas un mot.

L’UFDG n’est rien d’autre que le bras armé d’un lobby ethnocentriste dont le noyau dur est en France. A travers internet, ils  se livrent à loisir à cracher leur venin de haine sur tout ce qui reste d’honorable dans ce pays. Nous faisons face actuellement à une tumeur cancéreuse qui gangrène une petite partie du tissu national depuis son indépendance. Il nous appartient de tout mettre en œuvre pour extirper ce mal avant que tout le corps ne soit infecté.

Incroyable qu’Aliou Barry et Thierno Maadjou Sow aient eu l’imprudence de laisser tomber leurs masques avant d’être assurés de la victoire de leur mentor Sir El hadj Excellence Cellou Dalein Diallo (excusez du peu). Le premier s’est donné pour rôle de faire le tour des plateaux télés et radios pour accorder une caution morale à leur conquête de « la terre promise » ; alors que le second, à travers une déclaration sous la dictée de l’UFDG, condamnait les « violences » survenues en Haute Guinée, sans dire un mot sur leurs causes. Pendant ce temps, Bah Oury appelait à la révolte ; Cellou à l’annulation des voix de son concurrent ; et Sidya jouait le mauvais conseiller, tandis que Dr Faya (la caution forestière) et Dr Oussou (la caution soussou), attisaient le brasier. La machine à perdre était bien huilée, mais déjà condamnée à échec. Comme dit l’adage, malgré le soutien de cents bâtons, « Mr chute » finira toujours par tomber, car tel est son destin.

Parler de fraude est très malhonnêtes quant on sait que l’alliance arc-en-ciel a été la seule à réclamer un audit du fichier informatique de la CENI juste après le premier tour, et qu’elle s’est vu opposé un refus catégorique de « l’alliance des débâtisseurs et des mauvais perdants », contents d’avoir empêché ainsi la découverte de leur pot-aux-roses. Le mauvais puits finit toujours pas s’écrouler en son propre sein. Comme dans un mauvais roman policier, ils  parlent de d’ordinateurs volés à la CENI dans lesquels on aurait introduit des chiffres que personne n’aurait vus ou remarqués ; même pas leurs militants infiltrés qui pensent avoir réussi, par leur pétition, à faire partir Lonceny Camara, honorable syndicaliste, fautif d’être Camara. Ils parlent de fraudes ? Qu’ils apportent leurs preuves s’ils sont véridiques, mais en attendant, qu’ils laissent le vrai peuple savourer sa victoire.

Mohamed Lamine SIDIBE,

malamine.sidibe@yahoo.fr

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