-Nos 10 articles les plus lus
- 1) Le ‘’ Wassolon’’ l’empire Peulh du Mandingue
- 2) Comment Béchir Ben Yahmed et JAI arnaquent les dirigeants africains : Pays par pays
- 3) Ahmed Sékou Touré et ses Œuvres Syndicales
- 4) Général Charles De Gaulle à Conakry le 25 Août 1958
- 5) CRI DU 28 SEPTEMBRE DE LA GUINÉE - CONAKRY
- 6) La Guinée esquisse historique et géographique
- 7) Le 28 SEPTEMBRE ET L’IDENTITÉ NATIONALE GUINÉENNE
- 8) PREMIER MINISTRE DE TRANSITION : LE DECRYPTAGE ET LES PIEGES
- 9) EFFARANTE, DEROUTANTE GUINEE, MON PAYS !(1ère Partie)
- 10) La Guinée peut enfin dire qu’il existe bel et bien une communauté internationale
- Catégories
- Actualité Guinéenne (10)
- Chroniques 28SEPT (59)
- Communiques (2)
- Culture (1)
- Opinion Libre (99)
- Newsletter
- Temoignage 28Septembre
Vous souhaitez vous exprimer sur le thème du 28 septembre ?
Cliquer ici
- Partenaire
Devenir partenaire de mon site.
Cliquer ici
- Rechercher
- Archives
- Mai 2021 (1)
- Février 2018 (1)
- Novembre 2017 (1)
- Septembre 2017 (1)
- Janvier 2017 (1)
- Décembre 2016 (1)
- Octobre 2016 (2)
- Septembre 2016 (2)
- Aout 2016 (4)
- Juillet 2016 (1)
- Juin 2016 (2)
- Mai 2016 (4)
- Avril 2016 (2)
- Janvier 2016 (1)
- Décembre 2015 (2)
- Octobre 2015 (5)
- Septembre 2015 (1)
- Juillet 2015 (1)
- Juin 2015 (1)
- Mai 2015 (6)
- Avril 2015 (1)
- Décembre 2014 (1)
- Octobre 2014 (3)
- Septembre 2014 (6)
- Aout 2014 (5)
- Juillet 2014 (2)
- Juin 2014 (4)
- Mai 2014 (4)
- Avril 2014 (4)
- Mars 2014 (7)
- Février 2014 (3)
- Janvier 2014 (5)
- Décembre 2013 (8)
- Novembre 2013 (8)
- Octobre 2013 (10)
- Septembre 2013 (5)
- Aout 2013 (4)
- Juillet 2013 (1)
- Mai 2013 (4)
- Avril 2013 (2)
- Mars 2013 (1)
- Février 2013 (2)
- Janvier 2013 (1)
- Octobre 2012 (1)
- Juillet 2012 (1)
- Janvier 2012 (5)
- Décembre 2011 (2)
- Novembre 2011 (1)
- Octobre 2011 (4)
- Septembre 2011 (5)
- Aout 2011 (1)
- Juillet 2011 (5)
- Juin 2011 (1)
- Mars 2011 (1)
- Février 2011 (2)
- Janvier 2011 (2)
- Décembre 2010 (7)
- Novembre 2010 (5)
- Octobre 2010 (1)
- Septembre 2010 (5)
- Aout 2010 (4)
- Mai 2010 (2)
- Mars 2010 (1)
- Janvier 2010 (2)
- Décembre 2009 (2)
- Octobre 2009 (3)
- Visiteurs uniques
Visiteurs au total : 321090
Visiteurs d'aujourd'hui : 181
Visiteurs en ligne : 3
Interview de Cellou Dalein Diallo JA : "Pourquoi je ne travaillerai pas avec Alpha Condé"
"C’est vrai. Nous n’avons pas obtenu ce que nous espérions notamment des militants de l’UFR et de la NGRS...ne se sont pas suffisamment mouillés" C.D. DialloCellou Dalein Diallo : "Pourquoi je ne travaillerai pas avec Alpha Condé"
01/01/2011 à 10h:44 Par Propos recueillis à Dakar par Cécile Sow
L’ex-candidat à la présidentielle avait promis de respecter la décision de la Cour suprême. C’est ce qu’il a fait. Bien que persuadé d’avoir remporté l’élection, il a renoncé à en contester les résultats. Rencontre.
Cellou Dalein Diallo a perdu quelques kilos et un peu de son assurance. Après l’élection d’Alpha Condé à la présidence de la République en Guinée, l’ex-grand favori, arrivé en tête du premier tour avec 43 % des voix, est contraint de réenfiler son costume d’opposant. De passage à Dakar, il explique à Jeune Afrique pourquoi il a choisi de respecter la décision de la Cour suprême, malgré des fraudes dont il prétend avoir la preuve. Et pourquoi il ne collaborera pas avec le nouveau chef de l’État.
Jeune Afrique : Le 15 novembre, après la publication des résultats provisoires de la présidentielle et l’annonce de sa victoire, Alpha Condé vous a lancé un appel pour que vous travailliez ensemble. Vous ne lui avez pas officiellement répondu. Pourquoi ?
Cellou Dalein Diallo : Il ne m’a encore rien proposé, et il m’est, de toute façon, très difficile de travailler avec Alpha Condé. Je ne peux pas travailler avec ceux qui sont à l’origine des violences qui ont eu lieu entre les deux tours et qui ont tenté d’exclure une communauté.
Pourquoi alors avoir reconnu sa victoire ?
Je me suis conformé à la décision de la Cour suprême, comme je m’étais engagé à le faire. Le respect de la parole est une valeur qui m’est chère. Néanmoins, je ne comprends pas que la Cour suprême ait refusé d’examiner mes réclamations, pourtant appuyées de preuves irréfutables. Comme la Ceni [la Commission électorale nationale indépendante, NDLR], elle a subi des pressions pour aller vite.
Des pressions de qui ?
J’ignore de qui précisément, mais quand j’ai voulu le report du scrutin après les événements survenus en Haute-Guinée, j’ai reçu des appels du Quai d’Orsay, de l’Union européenne… Ils ont exprimé leur impatience et m’ont demandé de ne pas demander un report. La communauté internationale a été plus soucieuse de la rapidité de la tenue du scrutin que de sa crédibilité.
Et le général Sékouba Konaté ?
Dans une large mesure, il a réussi sa mission. Mais il n’a pas voulu, ou pas pu garantir la neutralité ni des préfets, ni des gouverneurs, ni même de son Premier ministre.
Donc vous contestez la légitimité d’Alpha Condé ?
Il est un président légal. Je conteste les résultats, mais je suis légaliste.
Selon les observateurs, ce sont les erreurs de stratégie et de communication dans votre camp qui sont la cause de votre défaite…
Je ne nie pas l’existence de faiblesses dans notre organisation et dans la campagne, mais cela n’a pas pu permettre à Alpha Condé de passer de 18 % des suffrages exprimés à plus de 52 %. Sans la fraude et la position partisane du Premier ministre et de son gouvernement, des préfets et des gouverneurs, il ne serait pas passé.
Les reports de voix attendus entre les deux tours n’ont pas non plus eu lieu…
C’est vrai. Nous n’avons pas obtenu ce que nous espérions notamment des militants de l’UFR [l’Union des forces républicaines] et de la NGR [la Nouvelle Génération pour la république]. Sidya Touré et Abé Sylla ne se sont pas suffisamment mouillés. Ils ont commis l’erreur de croire que leurs électeurs suivraient aveuglément leurs consignes de vote. Ils auraient dû aller vers eux et expliquer pourquoi ils m’avaient choisi.
Sidya Touré restera-t-il un partenaire pour les combats politiques à venir ?
Oui. Je le pense. Mais, pour l’instant, nous n’avons pas défini les contours de ce partenariat.
Avez-vous toujours confiance en lui ?
Oui.
Quelles sont vos nouvelles priorités ?
Préparer les législatives [qui doivent se tenir dans un délai de six mois] et remporter le maximum de sièges dans la future Assemblée nationale. La majorité simple est à ma portée si les élections sont transparentes et si la compétition est saine.
Votre parti, l’Union des forces démocratiques de Guinée, ne parle pas toujours d’une seule voix. On dit même qu’il y a des désaccords profonds entre vous et le vice-président, Amadou Oury Bah…
Non. Il n’y a pas de dissensions. Pendant la campagne, il a eu à annoncer des décisions sur lesquelles je n’étais pas d’accord, mais on a réglé ça. Cela a été le cas quand il a lancé un appel à une journée ville morte. En tant que président du parti, j’ai décidé de l’annuler, et ma position a été suivie.
Y a-t-il aujourd’hui un risque de démobilisation de vos militants ?
Mes militants sont plus mobilisés aujourd’hui qu’hier, car ils se sentent lésés. Ils ont été victimes d’une injustice. Cela renforce leur engagement dans le parti. Ils soutiennent leur candidat.
Certains ont cru à un moment que la Guinée sombrerait dans une guerre politico-ethnique, mais vos militants sont finalement restés calmes…
Je leur ai demandé de garder leur calme et ils m’ont écouté. Si je ne l’avais pas fait, la Guinée aurait pu s’enflammer. J’ai estimé qu’il fallait être légaliste et éviter au pays un bain de sang. Il y a déjà eu trop de violences politiques, trop de morts. Je ne voulais pas être responsable d’un nouveau bain de sang.
Que ressent-on quand on part favori et que l’on termine perdant ?
C’est douloureux. Le fait d’espérer, d’avoir une quasi-certitude de l’emporter et, finalement, de perdre l’élection fait mal. Même quand on sait que cette défaite est due à la fraude et à la position partisane du gouvernement.
Vous avez accepté la décision de la Cour suprême quand le président ivoirien, Laurent Gbagbo, a choisi de faire invalider celle de la Commission électorale indépendante. Que vous inspire le cas ivoirien ?
Je suis inquiet pour la Côte d’Ivoire, qui est un pays voisin de la Guinée et qui est aussi la première économie de la sous-région francophone. Je souhaite que les acteurs politiques trouvent une solution pour éviter un nouvel embrasement.
Source J. A
Rédaction
Pour reagir à cet article
Vous pouvez nous adresser vos commentaires à cet article via le formulaire ci-dessous :
Note : Les champs en astérisque sont obligatoires (*)